Il y a encore un an, comme beaucoup, je disais que la présence physique en coaching était essentielle et que je ne souhaitais pas travailler à distance. Depuis, la COVID et le confinement sont passés par là et je me suis adaptée.
C’est peu dire que certains télétravailleurs sont en détresse. Je viens de faire la connaissance d’une jeune femme dont les problèmes de santé non seulement la mettent dans la catégorie des personnes à risque, mais également l’écartent d’une potentielle vaccination. Enfermée chez elle depuis des mois, elle n’arrive plus à s’extraire de son travail et à organiser des activités qui la ressourcent. Jour après jour, sa tension nerveuse s’accroit et ses relations avec ses collègues, ses clients, deviennent conflictuelles, ce qui contribue encore plus à son isolement. Progressivement, elle se replie sur elle-même et perd tout espoir de retrouver une vie normale.
Alors, définitivement oui : non seulement, on peut accompagner à distance mais c’est même salutaire pour aider les personnes à passer les longs mois qui les séparent encore d’une délivrance tant attendue.
Concrètement, un coach peut aider un télétravailleur en difficulté à mieux se gérer dans cette période et à trouver des solutions pour organiser sa journée de travail, mettre en place des activités ressourçantes, identifier ses blocages conscients ou inconscients qui l’empêchent de demander de l’aide…
A défaut de pouvoir retrouver sa liberté tout de suite, ce sont des petits ajustements qui peuvent aider à garder le moral et continuer à se sentir en lien.
Photo : Unsplash / Tetiana Shyshkina